L’employeur doit garantir la santé et la sécurité à tous les salariés parfois même en sanctionnant ceux-celles qui ne respecteraient pas les consignes de sécurité. Aussi, le salarié qui ne respecterait pas les gestes barrière pourrait faire l’objet d’une sanction.
Sans aller jusqu’à la sanction, l’employeur doit, au moins, prévoir, mesure, et, indiquer un plan d’action s’agissant des risques professionnels. Nul doute, donc, qu’il a mis à jour, depuis le 17 mars dernier (date à laquelle la crise Covid19 a été “officiellement” annoncée”) son document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) (art. L4121-3 et R4121-1 du code du travail).Il a également sensibilisé ses salariés avant le confinement et pendant le confinement aux mesures d’hygiène et de sécurité tel que les gestes barrières. Il conserve une trace des actions mises en place. L’assurance maladie a mis en place toute une liste d’exemples.
L’inspection du travail promet, en cas de difficulté, de sanctionner ce manquement (sinon comment peut-elle envisager que l’employeur ait vraiment considérer cet enjeu comme essentiel ?)
A cet égard, l’employeur pourra utilement réfléchir aux risques induits par le télétravail. Ainsi, il sera souhaitable d’envisager, en particulier, les impacts pour le dos et les yeux, ainsi que, pour ce qui a trait aux risques psychosociaux (l’éloignement et la destruction du “collectif” crée inévitablement des situations de stress voire de trauma). Sur ce volet, le médecin du travail, sans qu’il puisse vous recevoir en présentiel, peut conduire “en téléconférence” un accompagnement à la rédaction du DUERP.